Née vers 1978 à Allada, dame Pierrette vit avec son…
Dans la fleur de l’âge, Rachelle perd son mari mais ne se laisse pas emportée par la fatalité. Au contraire, elle comprit très tôt que seule la foi en elle-même et la persévérance lui permettront d’assumer ses nouvelles responsabilités de femme chef de ménage. Il fallait taper à toutes les portes notamment à celles de ALIDé pour y parvenir…
Rachelle est mère de quatre enfants et vit avec les parents de son défunt mari à Abomey-Calavi. Après le décès de son mari, elle s’est opposée aux beaux parents qui avaient opté pour le lévirat. Jamais l’idée de se remarier ne lui est venue à l’esprit. Heureusement qu’avant le décès de son époux, elle vendait divers produits mais à une échelle plus modeste. Avec sa nouvelle situation de veuve, elle décida de se prendre en charge et s’activa pour un agrandissement de son activité.
Depuis maintenant cinq ans, Rachelle est en partenariat avec ALIDé. Dès le début, elle a opté pour la diversification de son petit commerce. Elle associa à cet effet la vente de condiments aux articles de conserves et d’alimentation courante qui rapportent peu. Son but était de puiser dans ces produits pour l’usage domestique. Pour s’approvisionner en gros et à moindre coût, elle se rend régulièrement dans les marchés environnants à Sékou et Houègbo situés à quelques dizaines de kilomètres de son d’habitation. Avec son accueil chaleureux et sa rigueur financière, elle écoule sans difficulté ses produits et fait évoluer peu à peu son activité. Les services financiers dont elle bénéficie de la part d’ALIDé lui ont par la suite permis de se lancer dans la vente des produits vivriers tant en détails qu’en gros.
Grâce à ses activités, elle pourvoit aux besoins de ses enfants (scolarités et besoins divers) sans trop attendre les aides sporadiques des oncles et tantes qui d’ailleurs ne viennent que tard. Le secret de Rachelle, c’est de croire en son talent d’entrepreneur ; talent qu’elle a su exploiter convenablement. Grâce à sa foi et sa persévérance, elle s’est mise avec ses enfants selon ses propres termes « à l’abri des plaintes et des complaintes à peine entendues par les frères et sœurs de son défunt mari ». Par ailleurs, en dehors de ses enfants, elle assure la garde d’une de ses nièces dont le papa ne vit plus.
Pour Rachelle, ALIDé est l’échelle qui a permis à son talent de mieux se développer. Elle y a bénéficié de services financiers répondant à ses besoins et d’un accompagnement constant. Son plus grand souhait est de demeurer partenaire de l’institution afin de réaliser ses rêves futurs.